Patrick Aparicio

En mémoire de Patrick Aparicio

Voilà bientôt cinq mois que notre concitoyen Patrick Aparicio repose dans le cimetière de Courry.

Une personne très aimable nous a quittés pour toujours.
Patrick est né en 1949 à Paris et y a passé son enfancedu côté de la Porte d’Ivry (XIIIe arr.) comme seul enfant de ses parents. Jeune homme, il est descendu dans le Midi et a vécu en Provence. Il nous a raconté qu’il était parachutiste et cascadeur et qu’il avait eu un grave accident dont il a souffert pendant tout le reste de sa vie.

Plus tard, il était éducateur d’adolescents en difficulté. Il était marié sans enfants, mais malheureusement, son épouse est décédée trop tôt. Sarah Prior l’a connu à Marseille et l’a emmené à Courry où il s’occupait de Mme Rosemonde Prior, devenue  veuve.

Patrick faisait tous les petits travaux pour elle et plus tard pour différentes personnes de Courry. Comme il était un homme à tout faire, son sobriquet (dont il était très fier) était MacGyver.

Après la vente de la maison des Prior, Patrick habitait plusieurs années dans une caravane au quartier des Maïstres. La famille du maire François Sereni l’employait au camping, ceci jusqu’au décès de sa patronne Jacky.

Pendant la période de récolte des châtaignes, il était là tous les soirs pour accueillir les producteurs qui amenaient leurs châtaignes.

Au camping, il avait trouvé de bons amis dans la personne de Paul et Monique , des hôtes belges qui venaient chaque année à Courry pour plusieurs semaines. Ils l’invitaient à leur table au camping.

L’année passée, peu de semaines après être rentrés de leur  vacances, Paul est mort. Une rude épreuve pour Patrick.

Patrick était une personne très aimable, la gentillesse en  personne. Poli, humble et surtout très serviable, nous l’avons connu en tant que « serveur » lors des apéros à la Mairie les jours de fête, où il se mettait en quatre pour que personne ne meure de soif.

De même à la pizza le vendredi soir à l’épicerie chez Cathy. Patrick, toujours muni de son canif, coupait le couvercle des cartons de pizza en quatre pour que tout le monde ait une « assiette ». Et c’était toujours lui qui déposait les cartons des pizza, une fois vidés, sur un tas.

Depuis quelques années Patrick vivait à Rivières dans une petite maisonnette appartenant à la famille Dubois. Il y menait une vie discrète et passait son temps à résoudre des mots croisés et à regarder la télé.

De temps en temps, il montait dans sa petite voiture verte – qui ne tombait pas rarement en panne – pour descendre à Saint -Ambroix et faire les courses chez Lidl.

Un moment important pendant la semaine était pour lui les jeux de cartes du vendredi, où il aimait jouer à la belote .

Malheureusement, Patrick ne nageait pas dans l’argent, ce qui le forçait souvent à renoncer à pas mal de choses.

Comme on n’avait pas pu le joindre par téléphone, des voisins sont allés voir le 17 juillet 2024. Comme il n’ouvrait pas, ils ont démonté la porte d’entrée et l’ont trouvé gisant par terre. Les pompiers, aussitôt appelés, l’ont amené à l’hôpital d’Alès où il est décédé pendant la nuit.

Quelques amis ont accompagné ses cendres au cimetière de  Courry.

Repose en paix, cher ami, nous garderons un excellent souvenir de toi. (KJ)

Margrith et Kurt Jeitziner, 375 rue de la Mairie (« Les Suisses »)

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