Ses voeux ne s’arrêtent pas à ses adhérents et amis mais vont aussi à la nature et à ce site de Païolive et des Gras qui nous est cher.
Nous aurons plusieurs occasions de nous revoir au mois de janvier :
1) Pour une Conférence- projection de Laurent Berger, naturaliste et photographe, installé dans notre région, sur le comportement animal. Dès que le lieu et la date seront fixés vous recevrez une invitation précise.
2) Nous avons enregistré en 2022 d’assez nombreuses adhésions nouvelles et nous souhaitons vivement rencontrer nos adhérents dans un cadre moins formel que l’Assemblée Générale. Nous souhaitons aussi leur proposer des formes de participation concrète à la vie de l’Association.
Une rencontre vous est donc proposée autour d’une galette
le samedi 21 janvier à 17 heures dans la salle de la maison des associations à côté de notre local à Grospierres.
Nous envisageons aussi d’offrir la possibilité d’un libre échange régulier où nous pourrons partager les observations faites dans la nature. Très bientôt dates et lieux seront communiqués.
3) Parmi les services à rendre, il en est un qui se présente avec le départ de notre Trésorier, François Grize. Il s’agit en fait de tenir la (modeste) comptabilité de l’association. Si vous-même ou une personne de votre connaissance étiez disponible, merci de nous le faire savoir.
4) L’actualité en matière de biodiversité a été particulièrement chargée en la fin de 2022 avec la COP 15 à Montréal. Le Comité français de l’UICN dont nous faisons partie a soutenu certaines propositions qui ont été adoptées, parmi lesquelles nous retenons :
- La restauration de 30% de la superficie d’écosystèmes terrestres et marins
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30% d’aires protégées et conservées, terrestres et marines, qui sont efficacement gérées, écologiquement représentatives et équitablement gérés, par le biais des Aires protégées
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La réduction de toutes les pollutions dont au moins de moitié pour les engrais (« nutriments en excès »), les pesticides et les substances chimiques dangereuses, et viser l’élimination de la pollution plastique ;
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L’inclusion des Solutions fondées sur la nature comme moyen de minimiser les impacts du changement climatique et de l’acidification des océans sur la biodiversité et comme appui au maintien des contributions de la nature aux populations ;
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L’augmentation de façon substantielle des pratiques agricoles favorables à la biodiversité comme l’agroécologie;
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La mobilisation des collectivités locales et des entreprises pour aligner leurs activités et leurs financements en conformité avec les objectifs du cadre mondial.
Evidemment il ne suffit pas d’énumérer de tels objectifs pour qu’ils soient réalisés. Leur mise en oeuvre active dépend des Etats et ultimement de tous les acteurs, y compris associatifs. Toutefois ce cadre mondial servira désormais de référence pour l’action Biodiversité de l’Union européenne et de la France. Au plan européen un projet pour la restauration de la nature est en cours d’approbation, qui pourra constituer un réel progrès et constituer un appui pour diverses initiatives.
Il faudra savoir nous saisir de ces outils, rappeler les engagement et proposer des initiatives. C’est ce que nous nous proposons de faire dès ce premier trimestre.