Un livre intitulé Pierre-François Tubeuf, la vie mouvementée d’un grand entrepreneur du XVIIIe siècle et publié aux éditions de la Fénestrelle sous la plume de Richard et Annie Bousiges cite le village de Courry à de nombreuses reprises.
On a tendance à l’oublier, mais jusqu’à une époque récente, les collines avoisinantes n’étaient pas verdoyantes comme on le constate aujourd’hui.
Travaillées en terrasses, elles permettaient différentes cultures. Les rares arbres qui subsistaient étaient les mûriers ou les châtaigniers.
Lorsque Louis XV donna à l’industriel Tubeuf la possibilité d’extraire le charbon dans la région, une véritable opposition se fit entendre en Cévennes. Alors que le bois de chauffe était alors introuvable, les Cévenols avaient pris pour habitude de gratter leurs terres pour en extraire le charbon de sol. Être dépossédé du sous-sol de son terrain est actuellement légalement acquis mais il y a trois siècles, ce concept était loin d’être accepté. Surtout dans un contexte de disette.
Un recueil de 200 pages, richement documenté, qui permettra d’établir des ponts en bien des domaines entre les Cévenols d’hier et d’aujourd’hui.
À Courry, les vestiges de l’exploitation minière se trouvent principalement du côté de Pierre-Morte, en bas du chemin menant à la chapelle Saint-Sébastien.