C’est dans la châtaigneraie de Reboul que ce jeune trentenaire entretient différentes espèces locales depuis une dizaine d’années.
« La châtaigne n’est pas un fruit sec comme les autres. Dans des conditions normales, elle se conserve un mois tout au plus » nous dit-il.
Dans les bois du village, on retrouve des variétés aux noms évocateurs: la Bouche de Bétizac, développée par l’INRA en 1962 près de Brive. Mais également des variétés telles que la Précoce des Vans, la Pellegrine ou enfin la Bouche rouge, appréciée pour la confection des marrons glacés.
Le Covid-19 n’a pas que des inconvénients. Si ce guide habituel de la grotte de la Cocalière est actuellement sans occupation, il met son temps libre à profit pour soigner ses arbres à pain. Sur son terrain incliné, différentes greffes y sont essayées. Une bande de glu empêche le « Péritèle gris » d’accéder aux bourgeons déjà bien développés à la mi-mai.
Un insecte ravageur qui peut faire des dégâts aux greffons. Ici le chancre et la maladie de l’encre font çà et là des ravages. Une situation qui fait parfois baisser les bras aux producteurs, tant on sait le travail important que nécessite la mise en culture de cet arbre-symbole des Cévennes.
Une récolte aléatoire qui est mise à mal lors des bonnes récoltes par le vol des fruits tombés au sol. Membre de l’asssociation Castanea, reprenant plusieurs producteurs et particuliers au village, Raphaël Louys se met à la disposition des personnes intéressées pour faire le diagnostic des propriétés locales.
Un email peut lui être envoyé à cette fin à l’adresse suivante: castaneadecourry@gmail.com. Courry fait partie des 7 villages gardois membres de l’AOC « châtaigne d’Ardèche ».