François et Anne Bouché sont originaires de la région parisienne. Il y a dix-sept ans, ils ont repris une ancienne auberge, Le Croq en bouche. Le lieu, désormais renommé La Picholine serait le deuxième hébergement du village.
Avant d’opter pour les Cévennes, François exerçait le métier de consultant en management et Anne était orthophoniste. Si elle a mis son travail en sourdine, François a conservé son activité. » J’ai immédiatement pensé organiser des stages de chercheurs d’or ou des ateliers de développement personnel qui permettaient de découvrir le clown qui sommeille en nous », explique, sourire aux lèvres, le Couriol d’adoption.
La demande pour ce genre d’ateliers ne correspondait pas à l’attente régionale et ils se sont naturellement réorientés vers l’hébergement durant la belle saison.L’hiver, ils accueillent des stages organisés par la Brink’s, le célèbre convoyeur de fonds actif également dans la sécurité privée.
Précédemment labellisé gîte de France, ce couple sympathique s’est réorienté vers la plateforme AirBnb, plus dynamique. En plus de leurs cinq chambres, ils proposent le petit-déjeuner ainsi qu’un repas pour les personnes intéressées. Mais pas seulement, car le couple conseille aussi différents parcours culturels et sportifs.
Les directives de la préfecture interdisant l’hébergement jusqu’à nouvel ordre sont suivies à la lettre.
Néanmoins, ils espèrent rouvrir à la belle saison : « On est prêt, on sera là » affirment-ils.Sinon, ils passeront, pour la première fois, des vacances d’été depuis dix-sept ans.La clientèle à la Picholine est d’abord française, puis belge francophone et allemande. »
Les autres nationalités sont plus anecdotiques.