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Etaient présents : Olivier Martin, Président de la Communauté Cèze Cévennes, de membres de l’association Païolive dont Bernard Cressens Président du Comité français de l’U.I.C.N. et Jean François Holthof, de Jean Bernard, Maire par intérim de la commune de Courry, de Michel Wienin du Comité spéléologique régional et conseil scientifique du Parc National des Cévennes, de Claire Dutray, déléguée territoriale piémont cévenol et chargé de mission transit énergétique du P.N.C. de représentants de l’Association communale de chasse agréée de Courry et de la Fédération de chasse du Gard et de Christophe Bouquet co gérant de la grotte de la Cocalière.
Présentation du premier dossier de demande de classement, des principaux enjeux du projet de Réserve ainsi que de l’historique des démarches auprès de la Région et de la première réunion sur place le 17 mai 2017 avec Simon Woodsworth.
Le Parc National des Cévennes est très intéressé par ce projet qui se situe dans sa zone d’adhésion et concerne des acteurs avec lesquels il travaille depuis longtemps. La région est pour lui symétrique du plateau des Causses mais à basse altitude. Elle comporte aussi des forêts anciennes. Le PNC pourrait contribuer à des inventaires et à des actions. Il peut aussi aider à veiller sur les pollutions possibles d’eaux souterraines et l’ensemble du synclinal de Saint-André pourrait être une zone-témoin pour l’hydrogéologie, dans une mesure encore à préciser. Eventuellement il pourrait prendre part à un gardiennage. Michel Wiénin propose d’organiser sur les réseaux du projet de réserve un stage d’initiation à la biologie souterraine.
Une délégation de chasseurs a pris part à la réunion, soucieuse de s’assurer que l’instauration d’une réserve ne modifie pas la pratique de la chasse. La réserve ne changera rien à priori pour la pratique de la chasse car elle est déjà interdite (interdiction bien respectée par l’ACCA), compte-tenu du fait que 4 battues au sanglier sont autorisées par la Cocalière entre novembre et mars. Compte-tenu de la fréquentation du site il n’est pas possible d’en mener pendant la période d’ouverture au public.
La chasse à la Bécasse et au petit gibier ne se déroule pas sur le domaine de la Cocalière. Les acteurs du PNC et des réserves témoignent que le monde de la chasse est bien associé à la gestion et au suivi des espaces protégées. Si le projet prend forme, les chasseurs seront associés à toutes ses étapes.
Rapport avec le tourisme et les autres activités locales. Un certain accueil du public aura lieu dans une partie de la Réserve. Le sentier d’interprétation karstique pourrait être reconnu au niveau de la région Occitanie. Le PNC est intéressé par l’écotourisme et a déjà labellisé la Cocalière. Elevage, des
troupeaux de mouton sont aperçus sur St André de Cruzières et sur Courry mais leurs propriétaires sont mal identifiés. Si le pâturage est en soi une activité intéressante, il existe un risque réel de pollution des sols, voire des eaux souterraines, et d’extinction de la faune coprophage si les moutons
sont traités avec des vermifuges. Les concertations se poursuivent entre les porteurs du projet et leurs interlocuteurs , affaire à suivre.