La dernière vigne du village a été vendangée. La colle (groupe de personnes, en particulier pour les vendanges) est composée de Courriols et d’amis ardéchois. La vendange se fait au sécateur, du cépage Gamay, quelques pieds de Clinton, d’Isabelle, de Jacquez et de 7120. En moins de deux heures la vendange est faite, elle est transportée dans des caisses en bois jusqu’en dans la cour du mas. La tâche la plus longue est l’égrenage (séparation des grains et de la rafle), la plus grande partie est faite avec l’aide d’une grille spéciale et le reste à la main. Ensuite, c’est le passage entre les deux cylindres métalliques du fouloir pour éclater les grains, ensuite la cuve est calée. On mesure alors la teneur en sucre, cette année elle correspond à un degré alcoolique de 15 %. Une partie de jus est alors tirée pour élaborer la cartagène. A peine 24 h après, la fermentation alcoolique démarre, elle durera une huitaine de jours. Le vin calmé, on le met dans une cuve en résine alimentaire dans laquelle la fermentation malolactique va s’opérer. Celle ci terminée, on soutirera le vin pour le mettre en tonneau que l’on bouchera à la Saint Martin. On découvrira la nouvelle cuvée au printemps prochain et le vin sera alors mis en bouteilles. La vendange, une journée qui se termine par un repas en terrasse dans la gaité et la bonne humeur.