Depuis le début de l’année 2017, il est tombé 626 mm de précipitations. La période d’avril à fin septembre est en net déficit hydrique. L’ensemble des cultures s’en ressent.
La châtaigneraie n’a pas été épargnée. Les apports en eau nécessaires pour les châtaigniers sont de 700 mm minimum avec orages et pluies en juillet, aout et septembre ce qui n’est pas le cas cette année.
En juin, nous avons eu une floraison remarquable qui devait faire de 2017 une très bonne année au niveau production. De surcroît, un nouveau visiteur s’est invité dans les bogues, un petit ver rose, la tordeuse qui nous vient d’Italie et cause d’énormes dégâts au niveau des châtaignes.
La baisse de productivité et de calibre s’est fait sentir dès les précoces, les semi tardives ont également des calibres tout à fait insuffisants et s’il ne pleut pas les tardives ne sauveront pas la récolte.
La maladie de l’encre se développe, L’encre est une maladie grave du châtaignier, provoquée par un champignon parasite, Phytophtora cinnamomi ou Phytophtora cambivora, qui attaque le système racinaire et le collet de l’arbre provoquant inévitablement son dessèchement et sa mort, plus ou moins rapidement selon son âge.
La sécheresse affaiblit la souche et active ce processus destructeur. Une bonne nouvelle tout de même, c’est la régression du cynips grâce aux lâchers de Thorymus effectués ces dernières années.