L’aire géographique de l’appellation d’origine protégée (AOP) se situe sur la bordure sud-est du Massif central et s’étend principalement sur le territoire du département de l’Ardèche ainsi que sur sept communes du Gard.
La châtaigne d’Ardèche bénéficie désormais d’une appellation d’origine protégée (AOP), qui concerne tout le territoire de l’Union européenne, se sont félicités ce mardi dans un communiqué les 192 producteurs installés essentiellement en Ardèche.
Le règlement européen enregistrant l’appellation d’origine protégée « Châtaigne d’Ardèche » a été publié ce mardi au Journal officiel de l’UE. Cette AOP est réservée aux châtaignes de variétés locales anciennes ardéchoises, cultivées en vergers de type traditionnels, sur des secteurs de pente, quelquefois aménagés en terrasses.
Elle compte 197 communes, dont 188 communes de l’Ardèche, 7 communes du Gard Aujac Bordezac Courry Gagnières Meyrannes Peyremale Saint-Brès (liste des communes)
L’aire géographique de l’AOP « Châtaigne d’Ardèche » se situe sur la bordure sud-est du Massif central et s’étend principalement sur le territoire du département de l’Ardèche. Elle compte 197 communes, dont 188 communes de l’Ardèche, 7 communes du Gard et 2 communes de la Drôme. D’aliment essentiel pour la population locale, la châtaigne ardéchoise est devenue une composante incontournable de la gastronomie de la région. Plusieurs entreprises centenaires et renommées y ont développé dès la fin du XIXe siècle des produits réputés comme les marrons glacés et la crème de marrons.
Une production de 580 tonnes
Selon les chiffres de 2012, les 192 producteurs de châtaignes exploitent 1 300 hectares de châtaigneraie (environ 54 000 arbres), pour une production de 580 tonnes. L’AOP est l’équivalent européen de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) et existe depuis 1992. L’AOP désigne un produit dont toutes les étapes de fabrication (la production, la transformation et l’élaboration) sont réalisées selon un savoir-faire reconnu dans une même zone géographique, qui donne ses caractéristiques au produit.
L’UE reconnaît déjà comme produits de terroir et/ou de qualité quelque 1 100 produits, en vertu de la législation sur la protection des indications géographiques, des appellations d’origine et des spécialités traditionnelles.